Toro Rosso stagne à la septième place du championnat. L'année 2016 avait bien commencé mais la petite Scuderia a ensuite été pénalisée par le choix d'un moteur Ferrari de 2015, la saison précédente. Moins
puissant et la pénalisant en vitesse de pointe, la STR11 est néanmoins parvenue à inscrire quelques points.
2017 marque le retour à un moteur d'actualité et le choix de Renault a été fait. De nouveau compétitif, il permettra de nombreuses synergies avec l'écurie mère Red Bull, comme par le passé.
L'année 2016 a également vu le retour de Kvyat chez Toro Rosso. Le Russe a été échangé avec Verstappen chez Red Bull. Cette rétrogradation a d'abord été mal vécue par jeune pilote, que l'on voyait déjà
éjecté en fin d'année. Un sursaut et quelques bonnes performances ont persuadé les dirigeants de garder leur confiance en lui et de le prolonger.
Dans le même temps, son potentiel remplaçant, Pierre Gasly, n'a pas eu la saison espérée en GP2. Le Français aurait pu prétendre au baquet de Kvyat en remportant largement le championnat. S'il a survolé
nombre de qualifications, il s'est montré moins tranchant en course, même s'il a eu l'occasion de montrer sa supériorité sur certaines d'entre elles. Le coup de grâce a certainement été porté par son coéquipier rookie Giovinazzi,
qui parvient à faire jeu égal au championnat.
Carlos Sainz est reconduit pour une troisième saison chez Toro Rosso. Courtisé par Renault, l'Espagnol sous contrat n'a pas eu de bon de sortie. Pas déméritant face à Verstappen lors de leur cohabitation,
sa cote de popularité est montée en flèche cette saison, en même temps que celle de Verstappen. Le choix pour 2018 sera difficile car on sait que Toro Rosso ne garde pas ses pilotes plus de trois ans.
Toro Rosso a présenté sa nouvelle monoplace, la STR12, le 26 Février, soit la veille du début des essais hivernaux.