Equipes/Pilotes 2025

Equipes et pilotes Formule 1
Saison 2019

Equipe
Moteur
Châssis
Pilotes
Mercedes
Mercedes
W10
44 Lewis Hamilton
77 Valtteri Bottas
Ferrari
Ferrari
SF90
5 Sebastian Vettel
16 Charles Leclerc
Red Bull
Honda
RB15
33 Max Verstappen
10 Pierre Gasly (GPs 1-12)
23 Alexander Albon (GPs 13-21)
Renault
Renault
R.S.19
3 Daniel Ricciardo
27 Nico Hulkenberg
Haas
Ferrari
VF19
8 Romain Grosjean
20 Kevin Magnussen
McLaren
Renault
MCL34
55 Carlos Sainz
4 Lando Norris
Racing Point
Mercedes
RP19
11 Sergio Perez
18 Lance Stroll
Alfa Romeo
Ferrari
C38
7 Kimi Raikkonen
99 Antonio Giovinazzi
Toro Rosso
Honda
STR14
26 Daniil Kvyat
23 Alexander Albon (GPs 1-12)
10 Pierre Gasly (GPs 13-21)
Williams
Mercedes
FW42
63 George Russell
88 Robert Kubica
Mercedes :

Très logiquement, Hamilton a prolongé avec Mercedes et pour une durée de deux ans. L'écurie allemande a choisi de renouveler sa confiance à Bottas, mais pour une année seulement, gardant ainsi ses options ouvertes pour la saison 2020. Ocon n'a donc pas encore eu sa chance, tandis que Russell, tout juste titré en Formule 2, est encore trop jeune et a été placé chez Williams.


Ferrari :

Vettel a un contrat qui dure jusqu'en fin 2020. Pour épauler l'Allemand, la Scuderia n'a pas renouvelé Raikkonen, qui fera son grand retour chez Sauber, dix-huit après y avoir débuté.

Ferrari fait sensation en promulguant son jeune pilote Charles Leclerc. Le Monégasque s'est imposé comme candidat crédible grâce à ses excellents résultats chez Sauber, sans parler de ses courses mythiques en Formule 2, couronnée d'un titre.


Red Bull :

Verstappen est encore sous contrat en 2019. En revanche, Ricciardo, pas pressé de prolonger avec l'écurie autrichienne, quitte ses rangs. Des rumeurs liaient l'Australien avec Ferrari, c'est finalement avec Renault qu'il s'est engagé.

Pour remplacer Ricciardo, Red Bull comptait bien faire revenir Sainz, qu'elle avait prêté pour une saison à Renault. Seulement, l'Espagnol a préféré signer chez McLaren. Auteur d'une saison réussie avec Toro Rosso, Gasly a donc logiquement été promu. Le Français a en plus l'avantage d'avoir déjà roulé avec le moteur Honda, qui équipera Red Bull en 2019.


Renault :

L'écurie française a frappé un grand coup en recrutant Ricciardo. Après avoir passé toute sa carrière, l'Australien quitte donc le nid. Nul doute qu'il a été séduit par la progression de Renault depuis le rachat de Lotus en 2016.

Hulkenberg aura donc fort à faire face à un équipier comme Ricciardo. Ocon était un moment pressenti pour rejoindre Renault mais il n'en sera finalement rien.


Haas :

Alors que la jeune écurie américaine ne cesse de grimper dans la hiérarchie, ses baquets sont de plus en plus attractifs. Malgré tout, elle choisit la stabilité en faisant de nouveau confiance à Romain Grosjean et Kevin Magnussen.

Après un début de saison compliqué, le Français a su redresser la barre et montrer à quel point il pouvait etre rapide. Le Danois a quant à lui été beaucoup plus solide que l'année passée, notamment au niveau comptable.


McLaren :

Alonso a décidé de mettre en pause sa carrière en Formule 1. Lassé de piloter des monoplaces ne lui permettant pas de jouer les avant-postes, que ce soit avec McLarent ou avec Ferrari auparavant, l'Espagnol s'oriente vers une autre discipline automobile après avoir goûté au Mans et au WEC.

Pour remplacer son pilote star, McLaren n'a pas traîné et a enrôlé un autre Espagnol, Carlos Sainz. Celui-ci fait donc un sacré pari car il pouvait prétendre à un baquet chez Red Bull après le départ de Ricciardo chez Renault.

Au sein d'une écurie en pleine restructuration, Vandoorne, critiqué à juste titre ou pas pour ses performances, n'a pas réussi à conserver son baquet. McLaren disposait de nombreuses options, dont Perez et Ocon, menacés de perdre leur baquet à la faveur de Stroll. L'écurie britannique a finalement choisi de promouvoir son jeune pilote Lando Norris, dauphin du championnat de Formule 2 en 2018. Elle avait anticipé en offrant des séances d'essais libres au Britannique dès la reprise estivale.


Racing Point :

Les choses se précisent autour de l'écurie indienne. En difficultés financières, elle a été rachetée par un consortium d'investisseurs, desquels au premier rang figure le père de Lance Stroll, Lawrence. Cela assure un baquet plus compétitif que Williams pour son fils Lance.

Fort du soutien de ses sponsors, Sergio Perez a logiquement été reconduit. Cela laisse donc sur la touche Esteban Ocon, pourtant soutenu par Mercedes.


Alfa Romeo :

Dix-huit après ses débuts en Formule 1, Raikkonen fait son grand retour chez Sauber, ou plutôt Alfa Romeo ! En effet, l'écurie de Hinwil change de nom, le constructeur italien renforçant un peu plus sa présence. Raikkonen remplace donc Leclerc, qui prendra le baquet du Finlandais chez Ferrari. Raikkonen prendrait également des parts de l'écurie.

Ericsson, qui bénéficiait du soutien des actionnaires, occupera le rôle de troisième pilote et d'ambassadeur de la marque Alfa Romeo. Ferrari a donc poussé pour placer un de ses jeunes pilotes Antonio Giovinazzi, qui sera titulaire. L'Italien avait terminé dauphin de Gasly en Formule 2 (ex-GP2) en 2016, avant de participer à deux Grands Prix en 2017.


Toro Rosso :

Les départs de Ricciardo et de Sainz du giron Red Bull libèrent ainsi des places. En pleine période de transition sur sa filière de jeunes pilotes, Red Bull a bien du mal à les remplacer, d'autant plus que Hartley, qui souffre de la comparaison avec Gasly, n'a pas donné entière satisfaction.

Pierre Gasly ayant été promu chez Red Bull, il y a donc deux baquets à pourvoir. L'écurie autrichienne a décidé de faire appel à un ancien de la maison, Daniil Kvyat. Promu chez Red Bull, puis rétrogradé chez Toro Rosso avant d'être remercié, le Russe effectue donc son grand retour en Formule 1 après une saison d'absence.

Un ancien de la maison, évincé du programme de jeune pilotes en 2012, fait son grand retour. Il s'agit d'Alexander Albon. Le jeune Thaïlandais vient d'effectuer deux saisons en Formule 2, achevant la dernière en troisième position derrière Russell et Norris. Auparavant, il avait été sacré vice-champion de GP3, derrière un certain Charles Leclerc.


Williams :

Stroll, amenant une part importante du budget de l'équipe, a quitté Williams pour Force India. Pour choisir ses pilotes, l'écurie anglaise a fonctionné différemment. Si un financement est toujours de mise, elle n'a pas vendu ses baquets au plus offrant.

George Russell a d'abord été annoncé. Soutenu par Mercedes et champion GP3 puis en Formule 2, le jeune Britannique a gravi tous les échelons avec succès et semble promis à un bel avenir, qui n'est pas sans rappeler celui de Gasly ou encore Leclerc.

Tout restait ouvert pour le second baquet et Sirotkin, après une saison, ne fera plus partie de l'aventure. Williams a fait appel à l'expérimenté Kubica, qui fait son retour après huit saisons d'absence dans la catégorie reine. Victime d'un terrible accident en rallye et diminué au bras droit, le Polonais semble avoir convaincu sur la piste lorsqu'il a pris le volant en essais libres en 2018. Il n'aurait donc rien perdu de sa vitesse, lui qui fut tout proche d'obtenir un volant chez Ferrari à l'époque, et aurait même fait mieux que les titulaires.