ePrix de Putrajaya

Di Grassi renoue avec la victoire au milieu du chaos après un ePrix mouvementé. Sarrazin n'a pas pu s'élancer depuis sa 2ème place sur la grille à cause d'un problème mécanique. Vergne a été l'autre victime du premier tour, en étant éliminé suite à un contact avec Heidfeld et Villeneuve.

La safety car a fait son apparition dès le 5ème tour de course après que Turvey ait planté sa monoplace dans le rail. Buemi mène alors confortablement la course devant Duval, Da Costa, Prost et Di Grassi. Dès le restart, Prost s'impose devant Da Costa.

Au 15ème tour, Buemi est victime d'un problème de software et rentre au ralenti changer de monoplace. Juste après l'arrêt, Di Grassi dépasse Da Costa, tandis que Heidfeld flirte avec le rail et Bird en profite pour passer l'Allemand.

Di Grassi prend la tête de la course au 24ème tour en dépassant Prost, en proie à une surchauffe. Da Costa imite le Brésilien un tour plus tard et s'empare de la 2ème place mais est à l'arrêt au tour suivant. Le Portugais parvient néanmoins à se relancer en 7ème position.

A 5 tours de l'arrivée, Duval dépasse Prost pour prendre la 2ème position, puis D'Ambrosio et Frijns font de même, la Renault e.dams étant à l'agonie. Duval perd dans la foulée deux places au profit de D'Ambrosio et Frijns. Juste après, le Néerlandais heurte le rail, Duval abandonne et Bird parvient à s'infiltrer entre les deux hommes.

Dans le dernier tour, D'Ambrosio sort de piste alors qu'il tenait la 2ème place. En partant 14ème, c'est donc Bird qui hérite de la deuxième marche du podium. Frijns termine 3ème avec une monoplace légèrement endommagée. Sarrazin est revenu de très loin pour franchir le drapeau à damiers en 4ème place. Prost marque le point de la 10ème place mais Renault e.dams est l'écurie qui a perdu le plus, avec Dragon Racing. Un double podium était envisageable pour l'une comme pour l'autre.