Synthèse décalée :

On nous annonçait un Grand Prix ennuyant, on ne nous avait pas menti. Vettel a pourtant tenté d'épicer un peu les choses en faisant un strike au départ. Il s'est juste trompé de cible, c'était l'autre Mercedes qu'il fallait taper ! Merci aux Français pour leur participation, on a vibré pendant presque un kilomètre...

Synthèse réelle :

Hamilton remporte le Grand Prix de France devant Verstappen et Raikkonen. Le Britannique se refait une petite avance au championnat après que Vettel se soit raté au départ. L'Allemand a harponné Bottas, obligeant les deux hommes à repasser par les stands. La Mercedes du Finlandais a ensuite énormément perdu en performance.

Ce ne fut pas le seul incident du départ puisque nos Français ont fait fort à domicile. Grosjean est d'abord entré en contact avec Ocon puis c'est Ocon qui est venu couper la corde depuis l'extérieur, comme s'il était seul. Gasly a tenté d'éviter la Force India mais sa Toro Rosso est tout de même rentrée en contact, laissant les deux hommes sur le carreau.

Dans le chaos, Sainz et Magnussen tirent leur épingle du jeu. Sans un problème moteur en toute fin de course, l'Espagnol aurait terminé 6ème, position qu'il a abandonnée au profit du Danois. Très solide à nouveau, Magnussen contraste encore avec Grosjean, à la porte des points. 27 points à 0, le bilan s'alourdit encore pour le Français.

La Haas de Grosjean a peut-être perdu en performance après son contact avec Ocon, puis celui avec Vettel ? Heureusement pour le Français, le prochain Grand Prix est sa course phare, l'Autriche, dans une semaine.

La stratégie reste un mystère. Pourquoi avoir tant insisté avec les gommes ultra tendres pour ceux qui les avaient au départ ? La plupart des pilotes ont attendu d'avoir passé la mi-course pour s'en débarrasser. Une fois les super tendres ou les tendres chaussés, ce fut une bonne seconde de gagnée. Les équipes craignaient-elles la dégradation ? Ou de ressortir trop loin et dans le trafic ?

Leclerc a brillé et accroche le point de la 10ème place. Le Monégasque n'a pu suivre le rythme des Renault. Les monoplaces françaises ont affiché un bon rythme de course, meilleur que celui des Haas. Hulkenberg a été opportuniste et a rattrapé sa qualification moyenne.

Derrière, ce fut dur et ils étaient assez nombreux dans cette deuxième moitié de peloton. On dénombrait la Toro Rosso rescapée de Hartley, les McLaren, la Sauber d'Ericsson et les Williams en formation groupée.