2,606 kms | ||
EL1 | 16/02 | |
EL2 | 16/02 | 17h |
Qualifs | 16/02 | 18h30 |
Course | 16/02 | 23h (CET) |
Rien n'est jamais joué lors des courses de Formule E, même jusque dans les derniers mètres. A Mexico, Di Grassi s'est emparé de la victoire deux mètres avant la ligne d'arrivée ! Wehrlein aura tout fait pour tenter de s'imposer et a livré une course parfaite jusqu'au dernier tour.
Ce dernier tour a été pour le moins chaotique. L'Allemand aurait sans doute dû laisser passer Di Grassi et se contenter d'une deuxième place. Au lieu de cela, il a préféré couper une chicane, lui valant cinq secondes de pénalité. Plus de podium pour Wehrlein.
Le problème a été commun à plusieurs monoplaces, la gestion de l'énergie a été catastrophique, surement dû à l'interruption de course. La palme revient aux Nissan, pourtant 3 et 4èmes, qui finissent en panne d'énergie et sombrent aux dernières places du classement. A l'image de Wehrlein, Rowland avait été impressionnant. Opportuniste au départ, il n'a cédé sa deuxième place que suite à une petite erreur lors de l'activation de l'Attack Mode.
Finalement, Di Grassi revient dans la course au titre et a parfaitement su tirer son épingle du jeu, et a sans doute fait parler son expérience dans la discipline. Calme, le Brésilien a attendu son heure. Le constat est identique pour Da Costa et Mortara, qui complètent le podium. Le Portugais se rapproche ainsi de la tête du championnat. On attendait davantage Massa sur le podium mais le Brésilien n'a cessé de reculer dans la hiérarchie. Il marque tout de même ses premiers points.
Revenu du fin fond de la grille, D'Ambrosio reprend sa place de leader du championnat grâce à une très belle 4ème place. Lotterer sauve les meubles chez Techeetah, tandis que la malchance continue de s'abattre sur Vergne.
Le champion du monde en titre a d'abord été victime d'une manoeuvre très hasardeuse de Piquet, endommageant sa monoplace et provoquant un drapeau rouge. Evans s'est ensuite chargé de s'assurer que Vergne ne termine pas dans le top 10 en l'envoyant en tête à queue. Il est alors très étonnant de ne voir qu'aucune pénalité ne soit attribuée au Néo-Zélandais, qui lui termine 7ème. Même action et même inaction des commissaires pour Turvey, coupable d'un incident identique sur Nasr. La clé pour Vergne est une meilleure qualification, il doit passer en Super Pole.
Les pilotes qualifiés en dernière ligne, Bird et Abt, parviennent à grapiller les derniers points restants. Au rayon des perdants, on parlait de Vergne, on peut également citer Sims, victime collatérale de la fougue de Piquet. Relégué en fond de classement, le pilote BMW n'a pu faire de miracle pour remonter.